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29 avril 2020 Engagement

24 heures avec Halima, responsable d’immeubles Est Métropole Habitat

Pendant le confinement les responsables d’immeubles continuent d’assurer l’entretien des résidences ; bien sûr leurs interventions ont été modifiées et adaptées, mais ils restent présents et mobilisés pour garantir un service minimum sur les résidences.

Point sur ce nouveau quotidien avec le témoignage d’Halima, responsable d’immeubles au Tonkin.

Malgré la situation, Halima garde le moral : « En cette période difficile et inédite pour tous, je me porte globalement plutôt bien, j’essaye d’aller de l’avant et de m’adapter du mieux que je le peux malgré les quelques changements. »

Est Métropole Habitat a adapté les interventions des responsables d’immeubles, chargés de site, gestionnaire de résidence étudiante, gestionnaires d’immeubles et leur a proposé d’adapter leurs horaires s’ils le souhaitent, afin d’éviter de croiser des locataires. Halima, de son côté, a choisi de conserver ses horaires : « J’ai maintenu le même rythme qu’à mon habitude ; je me lève à la première heure, et motivée en regardant ma fille de deux ans et demi (dormant profondément). Le matin, je baigne rapidement dans un esprit de travail. Je ne rencontre pas de problèmes spécifiques au niveau des horaires car j’ai toujours débuté mon travail très tôt. J’effectue l’entretien quotidien des deux allées dont je suis responsable (halls d’entrées, ascenseurs, locaux poubelles, etc.) et des garages en ayant une vigilance accrue sur le plan sanitaire. À titre d’exemple, les gants jetables sont désormais primordiaux pour mon travail, j’évite tout contact direct avec les objets qui m’entourent (murs, parois, poubelles, eau…) ou encore avec ma peau. J’utilise également une solution hydroalcoolique après avoir retiré mes gants ou pour manipuler mon portable. De nouveaux détails auxquels j’ai dû m’adapter ces derniers mois depuis le confinement afin d’assurer au mieux l’hygiène des parties communes. »

Si certaines habitudes restent similaires à celles avant le confinement, elle note quand même des changements dans sa procédure de nettoyage : « Dans les garages par exemple, j’ai remplacé le balayage par un piquetage régulier et pour devant les halls, j’ai fait le choix de faire usage d’un tuyau d’eau à la place du souffleur, estimant un risque du fait de la poussière qu’il propage lors de son utilisation. Sur les montées d’escaliers ainsi que dans les paliers, je procède également au piquetage et à un balayage léger. De plus, le masque me conforte dans l’idée de protection face à un virus invisible et dangereux, cela combiné aux différents gestes barrières auxquels je prête une grande attention notamment en sortant et rentrant chez moi. Ne négligeant rien, je me dépouille désormais de tous mes vêtements devant la porte de chez moi avant de les mettre systématiquement à la machine. Par crainte de contaminer ma famille et surtout ma mère âgée fragile, j’abandonne, dès lors, toutes les traces de la gardienne d’immeuble en moi sous la douche. Mon téléphone portable étant toujours à proximité. » 

Suite à son entretien ménager, Halima retourne se confiner à domicile pour continuer sa journée : « Suite à cela, j’effectue, à mon domicile, des sollicitations concernant les parties communes que j’ai pu mémoriser au cours de la matinée. Je continue de jouer mon rôle auprès des locataires, en restant à leur disposition et en les renseignant toujours au mieux que ce soit physiquement pour les personnes que croise dans la journée (en respectant les gestes barrières et les distances minimum de sécurité) ou par appels téléphoniques. Je ressens chez ces locataires une certaine inquiétude ainsi qu’une peur constante du fait de la présence du virus mais également par rapport à des va et vient omniprésents dans la résidence (qui va à l’encontre du confinement). Leurs craintes se manifestent par exemple à travers des comportements. Par bienveillance, certains locataires se préoccupent de ma santé.« 

Le confinement des locataires ajoute en effet quelques difficultés à son quotidien : « Je constate davantage de vandalisme et dégradations (cache-prises arrachés, globes lumineux cassés, portes d’accès aux garages vandalisées, mégots de cigarettes, bières, canettes…). » mais Halima rapporte aussi de beaux moments de complicité : « je remarque une certaine solidarité notamment lors des applaudissements quotidiens à 20h en faveur du personnel aide-soignant ; à travers des gestes (salutations, ou encore des bisous à distance) ainsi que des regards entre voisins proches et lointains. Un moment riche de complicité. »

Et Halima ajoute : « Je dirais que ce moment spécial est l’occasion de créer un soutien et une cohésion entre collègues encore plus forte, notamment par le biais d’un groupe social Whatsapp sur lequel nous relativisons et échangeons. Cette entraide et ces échanges sont une source de plaisir dans le travail, malgré la difficulté ».

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